Colmar, le 5 août.

Chère Madame, chère Mademoiselle Suzanne, vous avez peut-être eu nos nouvelles indirectement par Mlle Marcoffy?

Notre retour s'est effectué dans les meilleures conditions par un temps splendid.

Voilà déjà huit jours que nous sommes de retour aux loges, il me paraît si obscur après contemplation, trop rare, il est vrai, du soleil de Savoie et de ses cimes neigeuses.

Il me semble qu'ici le temps est plus désagréable qu'à Megève.

Que devient "The Sorbiers'" pension"?

Y a-t-il des pensionnaires agréables?

Nous n'avons pas reçu le film qu'on avait tourné, serait-il perdu ou mal réussi?

Vous êtes peut être mieux renseignées que moi.

Si oui, veuillez m'en donner des nouvelles, mais surtout de vous-même... et du...

Nous espérons vous revoir aux Sorbiers' bistro.